La gestion active est une stratégie d'investissement où le gestionnaire de portefeuille prend des décisions d'achat et de vente actives dans le but de surpasser un indice de référence spécifique ou un objectif de rendement. Contrairement à la gestion passive, où l'on suit simplement un indice en répliquant ses composants, la gestion active implique une analyse approfondie et une surveillance constante du marché.
Quelles sont les principales caractéristiques de la gestion active ?
- Sélection de titres : Les gestionnaires actifs sélectionnent soigneusement les titres (actions, obligations, etc.) qu'ils croient sous-évalués ou qui offriront un rendement supérieur. Ils utilisent diverses méthodes d'analyse, y compris fondamentale, technique, et quantitative.
- Timing du marché : Ils peuvent essayer de prédire les meilleures périodes pour acheter ou vendre des actifs, en se basant sur l'analyse des conditions économiques, des tendances du marché, ou d'autres indicateurs.
- Allocation d'actifs : La gestion active implique souvent de modifier l'allocation d'actifs du portefeuille en fonction des conditions changeantes du marché ou des perspectives économiques. Cela peut inclure le changement des proportions entre les actions, les obligations, et d'autres catégories d'actifs.
- Frais : En raison de la recherche intensive et des transactions fréquentes, la gestion active peut entraîner des frais plus élevés que la gestion passive. Ces frais sont généralement justifiés par l'objectif de réaliser un rendement supérieur à celui du marché.
- Risque et rendement : La gestion active implique généralement un niveau de risque plus élevé, avec l'espoir d'obtenir un rendement supérieur. Cependant, cela n'est pas garanti, et il existe des périodes où la gestion active peut sous-performer par rapport à la gestion passive.
La gestion active arrive-t-elle à battre le marché ?
La promesse de la gestion active est de proposer une performance supérieure à la gestion passive, qui par définition, consiste à conserver des titres sans opérer d’arbitrage.
En réalité, selon l’étude SPIVA, c’est l’inverse qui se produit : 90 % des fonds en gestion active affiche une performance inférieure à leurs indices de référence. Autrement dit, ils n’arrivent pas à battre le marché, et plus grave encore, ils font généralement moins bien…