S’il est tout à fait possible (même souhaitable) d’ouvrir une assurance-vie à son enfant mineur, est-il possible de faire la même chose avec votre fille ou votre fils majeur ?
Reste à savoir exactement ce que vous souhaitez faire :
- Ouvrir une assurance-vie pour votre enfant majeur (pour le sensibiliser à l’épargne par exemple) ;
- Ouvrir une assurance-vie au profit de votre enfant majeur c'est-à-dire en le déclarant comme bénéficiaire.
Sur le plan des démarches et des objectifs, ces deux possibilités sont complètement différentes. Nous allons donc vous expliquer les tenants et aboutissants de ces deux situations afin de vous aider à faire le meilleur choix pour vos enfants majeurs.
Et vu qu’on parle d’avenir, nous sommes obligés d’aborder l‘assurance-vie ISR, le produit d’épargne en accord avec les enjeux écologiques et sociaux de notre siècle. Nous y reviendrons…
Lire aussi : Quelles sont les solutions de plan épargne pour enfant ?
Option n°1 : Ouvrir une assurance-vie à sa fille ou son fils majeur
Cette première option consiste simplement à ouvrir une assurance-vie à votre fils ou votre fille majeure à leur place. Un peu comme lorsque vous avez aidé votre enfant à ouvrir son premier compte en banque.
Le fait que votre enfant soit majeur n’est pas sans poser de difficultés, puisque vous ne pouvez pas lui ouvrir une assurance-vie sans son accord.
De même se pose la question de comment effectuer un versement sur l’assurance-vie de vos enfants dans la mesure où vous n’êtes pas titulaire du contrat.
Pourquoi ouvrir une assurance-vie pour son enfant majeur ?
Ceci dit, avant d’envisager d’ouvrir une assurance-vie à votre fils majeur (ou à votre fille), il faut bien définir les objectifs de la démarche. Il est en effet possible que vous cherchiez plutôt à ouvrir une assurance-vie à votre nom en vue de transmettre le capital logé en cas de décès à vos enfants. Dans ce cas, vous pouvez passer directement à l’option 2, à la suite de cet article.
Dans le cas contraire, ouvrir une assurance-vie pour votre fils majeur peut présenter plusieurs intérêts :
- Sensibiliser vos enfants à l’épargne en leur offrant un cadre adapté pour investir sur le long terme (oui, l’assurance-vie en unité de compte est particulièrement bien adaptée pour le temps long !) ;
- Avoir une solution de placement pour accueillir les donations futures assorties d’un pacte adjoint (afin d’éviter que l’argent donné soit mal utilisé) ;
- Optimiser l’usage d’avantages fiscaux applicables sur les donations (abattement Sarkozy et celui applicable aux droits de mutation à titre gratuit)
Conseil de Goodvest : Le pacte adjoint est un contrat signé entre le donateur et le donataire qui engage le donataire (celui qui reçoit la donation) à utiliser les sommes données selon la volonté du donateur. Le pacte adjoint est souvent utilisé pour éviter que votre enfant majeur dilapide les donations dans des choses considérées comme futiles par le donateur.
Lire aussi : Comment récupérer l'argent d'une assurance-vie ?
En tout état de cause, il faut bien saisir que votre enfant, en tant que majeur, ne peut se voir imposer l’ouverture d’une assurance-vie.
Est-il possible d’ouvrir une assurance-vie à sa fille ou à son majeur ?
Ainsi, ouvrir une assurance-vie à son fils majeur implique obligatoirement son accord.
En réalité, vous pourrez tout au plus l’accompagner dans les démarches en renseignant pour lui les informations nécessaires à son ouverture. In fine, ce sera votre fils majeur qui devra signer le contrat d’assurance-vie.
Néanmoins, si votre fils majeur vous donne mandat (c'est-à-dire un accord écrit pour agir en son nom et pour son compte) pour lui ouvrir une assurance-vie, vous pourriez théoriquement procéder à sa place. Mais encore faut-il que l’assureur accepte cette manière de faire.
Dans tous les cas, il faudra l’accord de votre enfant majeur.
Est-il possible d’effectuer un versement sur l’assurance-vie de son fils majeur ?
Dans l’hypothèse où votre fils majeur a ouvert une assurance-vie, se pose désormais la question des versements. Autrement dit, est-ce qu’un tiers peut verser de l’argent sur une assurance-vie dont il n’est pas titulaire ?
En principe, vous pouvez effectuer un versement sur l’assurance-vie d’un tiers.
Pour ce faire, l’assureur peut prévoir une procédure spéciale pour ce type d’opération. Il est aussi possible d’effectuer le versement depuis l’espace client de votre fils majeur avec son autorisation.
Le versement pour un tiers est fiscalement considéré comme une donation. Dès lors que le montant versé est significatif, nous vous recommandons de déclarer la donation pour éviter les mauvaises surprises lors de la succession par exemple.
En déclarant le versement sur l’assurance-vie de votre fils majeur, vous pouvez bénéficier des abattements fiscaux suivants :
- 100 000 euros par parents tous les 15 ans ;
- 31 865 euros tous les 15 ans (donation Sarkozy).
Effectuer des versements sur l’assurance-vie de votre fils majeur peut être une bonne manière d’anticiper la succession pour maximiser l’usage des abattements tout en incitant ce dernier à faire fructifier un capital dans un cadre financier adapté.
Cela n’empêche pas pour autant de déclarer vos enfants comme bénéficiaire de votre propre assurance-vie.
Lire aussi : Comment faire une donation à un enfant mineur ?
Conseil de Goodvest : Selon les circonstances, le versement sur l’assurance-vie de votre fille ou fils majeur peut être considéré comme un présent d’usage, échappant aux droits des donations. C’est le cas notamment lorsque le versement, d’un montant raisonnable, est effectué à l’occasion d’un événement spécifique (anniversaire, fêtes religieuses impliquant l’enfant, noël, etc.).
Quelle assurance-vie ouvrir pour votre fille ou votre fils majeur ?
Lorsque vous envisagez d'ouvrir une assurance-vie pour votre fille ou votre fils majeur, plusieurs critères de choix doivent être pris en compte pour s'assurer que le contrat correspond parfaitement à leurs besoins et objectifs financiers :
- Les frais de l’assurance-vie : Les frais liés à l'assurance-vie peuvent varier considérablement d'un contrat à l'autre. Il est crucial d'examiner les frais de gestion, les frais d'entrée et les frais d'arbitrage. Un contrat avec des frais compétitifs permettra à votre enfant de maximiser le rendement de son épargne sur le long terme. Evitez les contrats facturant des frais de gestion supérieur à 2 % et pratiquant des frais de sortie et des frais sur versements. Par exemple, l'assurance-vie Goodvest facture seulement des frais de gestion faisant de cette assurance-vie l’une des plus compétitives du marché !
- Les frais des supports : En plus des frais du contrat, il est important de considérer les frais spécifiques des supports d'investissement. Certains fonds peuvent avoir des frais de gestion internes élevés, ce qui peut réduire le rendement net de l'investissement. Privilégiez les assurances-vie en ETF pour vous assurer de minimiser le coût des supports !
- La présence de supports responsables : Si vous et votre enfant êtes sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux, privilégiez une assurance-vie incluant des supports d'investissement socialement responsables (ISR). Ces fonds sont sélectionnés en fonction de critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) et permettent d'investir de manière éthique tout en visant une performance financière. Découvrez dès maintenant l’excellente performance de notre assurance-vie responsable.
Enfin, il est primordial de choisir une assurance-vie qui s'adapte bien aux objectifs spécifiques de votre fils ou fille majeur. Pour cela, il est essentiel de discuter avec eux de leur horizon de placement, c'est-à-dire la durée pendant laquelle ils souhaitent laisser leur argent investi. Un horizon de placement à long terme, par exemple, permettra de privilégier des supports plus dynamiques, potentiellement plus rentables mais aussi plus risqués. À l'inverse, un horizon de placement plus court pourra orienter vers des placements plus sécurisés.
Conseil de Goodvest : Pour éviter les erreurs de gestion et les mauvaises décisions d'investissement, il peut être utile de choisir un contrat offrant une gestion pilotée comme celui de Goodvest. Cette option permet de déléguer la gestion du portefeuille à des experts qui ajusteront les investissements en fonction de l'évolution des marchés et des objectifs de votre enfant.
Option n°2 : Ouvrir une assurance-vie au profit de sa fille ou de son fils majeur avec la clause de bénéficiaire
L’autre possibilité est d’ouvrir une assurance-vie à votre nom et de déclarer votre fils majeur comme bénéficiaire.
Dans ce cas de figure, votre fils n’est pas titulaire du contrat, c’est-à-dire qu’il ne peut pas disposer des sommes logées dans l’assurance-vie. Par contre, lors de votre décès, le capital lui revient de plein droit.
Lire aussi : Peut-on avoir plusieurs assurances-vie ?
Le fonctionnement de la clause bénéficiaire d’une assurance-vie
L’assurance-vie est un produit d’épargne particulièrement performant pour faire fructifier un capital, mais elle est aussi un excellent outil de transmission patrimonial.
En effet, un contrat d’assurance-vie permet de déclarer des bénéficiaires, c'est-à-dire des personnes qui pourront récupérer l’argent de l’assurance-vie en cas de décès du souscripteur.
L’argent perçu par les bénéficiaires désignés n’entre pas dans la succession du défunt, il ne se voit donc pas appliquer le régime fiscal des successions.
A la place, un régime fiscal spécifique s’applique, celui de l’assurance-vie en cas de décès :
- Chaque bénéficiaire bénéficie d’un abattement de 152 500 euros (pour la part des versements effectués avant les 70 ans du souscripteur) ;
- Puis, le reliquat est imposé à un taux forfaitaire de 20 % (dans la limite de 700 000 euros, 31,25 % au-delà).
Lire aussi : Tableau fiscalité assurance-vie succession avant et après 70 ans
Pourquoi déclarer ses enfants bénéficiaires d’un contrat d’assurance-vie ?
Ouvrir une assurance-vie au profit de son fils majeur en le déclarant comme bénéficiaire est un incontournable pour organiser sa succession et limiter les frottements fiscaux.
En ouvrant une assurance-vie à son profit, vous bénéficiez d’un abattement supplémentaire : celui de l’assurance-vie en cas de décès.
Ainsi, vous pouvez cumuler deux abattements importants :
- L’abattement commun aux successions et aux donations de 100 000 euros par parent ;
- L’abattement spécial de 152 500 euros (celui abordé précédemment).
En ouvrant en complément une assurance-vie pour votre enfant et en y effectuant un versement, vous pouvez aussi profiter de l’abattement de 31 865 euros au titre de la donation Sarkozy.
En conséquence, l’ouverture d’une assurance-vie à votre enfant majeur, combiné à la clause de bénéficiaire de votre contrat à son profit, vous permet de transmettre jusqu’à 284 365 euros sans payer le moindre impôt.
Quelles démarches pour déclarer ses enfants en tant que bénéficiaires ?
Déclarer ses enfants en tant que bénéficiaires d'une assurance-vie est une étape cruciale pour garantir que le capital épargné leur reviendra en cas de décès du souscripteur. Voici les démarches à suivre pour effectuer cette déclaration de manière efficace et sécurisée :
- Choix du contrat et vérification des conditions : Avant de désigner vos enfants comme bénéficiaires, assurez-vous que votre contrat d'assurance-vie permet cette désignation. La plupart des contrats offrent cette possibilité, mais il est important de vérifier les conditions spécifiques et les modalités de désignation des bénéficiaires.
- Rédaction de la clause bénéficiaire : La clause bénéficiaire doit être rédigée avec soin pour éviter toute ambiguïté. Il est recommandé d'utiliser des termes clairs et précis pour désigner vos enfants comme bénéficiaires. Par exemple, "Je désigne comme bénéficiaires, à parts égales, mes enfants [noms des enfants]". Vous pouvez également spécifier des conditions particulières, comme des pourcentages différents pour chaque enfant.
- Information à l'assureur : Transmettez la clause bénéficiaire à votre assureur pour qu'elle soit intégrée à votre contrat. L'assureur doit enregistrer cette désignation et vous fournir une confirmation écrite. Cette étape est essentielle pour que la clause soit prise en compte officiellement.
- Communication avec les bénéficiaires : Informez vos enfants de leur statut de bénéficiaires pour qu'ils soient au courant et puissent prendre les mesures nécessaires en cas de décès. Cette communication peut également les sensibiliser à l'importance de l'assurance-vie dans la planification financière et successorale.
Conseil de Goodvest : Avec l’assurance-vie Goodvest, vous pouvez réaliser en quelques clics toutes ces démarches directement en ligne depuis votre espace client !
Préparer l’avenir de ses enfants avec une assurance-vie responsable
En tant que parent, penser à l’aisance financière de ses enfants est parfaitement légitime. Faire en sorte qu’ils puissent avoir le choix d’étudier ce qui les intéresse, de découvrir le monde à la hauteur de leur curiosité, de réaliser les grands projets de vie (investissement immobilier, enfant…), et embrasser la carrière de leur rêve nécessite souvent de préparer l’avenir avec des placements adaptés et performant sur le long terme. Vous l’avez bien compris, l’assurance-vie est parfaitement adaptée pour ce faire.
Mais, aujourd’hui, une contrainte nouvelle apparaît : si nous ne faisons rien, l’avenir de nos enfants pourrait être inévitablement moins bon que le nôtre, même avec un beau pécule pour commencer dans la vie.
Ainsi, quand on souhaite préparer l’avenir, il apparaît nécessaire de faire preuve de cohérence en investissant dans des projets porteurs de solutions pour préserver notre bon vivre dans un environnement stable et accueillant.
C’est pourquoi, chez Goodvest, nous proposons une assurance-vie 100% responsable vous permettant de faire fructifier votre épargne sur des fonds respectant la trajectoire climat des +2 ° fixé par l’Accord de Paris. À ces fins, nous sélectionnons les entreprises et les fonds d’investissement avec une méthodologie unique pour allier rentabilité et préservation de l’environnement.