Comment mieux gérer son salaire ?

  • Goodvest
31
May
2023

Que vous en ayez marre de finir dans le rouge à la fin de chaque mois ou que vous aimeriez pouvoir épargner plus pour réaliser vos projets de vie, la bonne première étape est certainement de mieux gérer votre salaire. Bien sûr, l’idée n’est pas d’être dans le jugement de valeur, nous avons tous des ressources limitées qu’il convient de gérer au mieux pour vivre plus sereinement. En réalité, même avec un petit salaire, il est possible d’optimiser vos dépenses et d’améliorer la gestion de votre salaire en appliquant des méthodes notamment empruntées à la comptabilité d’entreprise.

Voici quelques conseils pour améliorer la gestion de votre salaire.

Que signifie mieux gérer son salaire ?

Mieux gérer son salaire consiste à l'employer de la meilleure manière qui soit par rapport à vos aspirations de vie sans pour autant compromettre votre sécurité financière.

En effet, finir à découvert chaque mois n’est pas un idéal de vie et peut vous emmener dans une spirale affectant votre sérénité au quotidien.

Bien sûr, nous sommes conscients que certains d’entre vous peuvent avoir de véritables difficultés à boucler les fins de mois et qu’il est plus facile de bien gérer un salaire confortable que des revenus issus d’un temps partiel rémunéré au SMIC.

Ceci étant, même si on ne part pas tous avec les mêmes ressources, il est néanmoins possible d’améliorer la gestion de son salaire pour arriver à une situation plus acceptable et par là même, augmenter son épargne (ou du moins, retarder le couperet fatidique du découvert bancaire).

Comment répartir son salaire du mois ?

La première approche pour mieux gérer son salaire est l'analyse de la manière dont vous l'utilisez : Quelles sont vos charges récurrentes ? Quelles ont été vos dépenses imprévues ? Vos dépenses plaisirs ?

L’idée est de faire une analyse rétrospective de vos charges pour les confronter à vos ressources afin d’avoir une première vue d’ensemble. Cela vous permettra de voir s’il y a bien une adéquation entre votre salaire et vos dépenses, puis d’identifier des axes d’améliorations.

Conseil de Goodvest : Nous vous recommandons vivement de vous baser sur vos 3 derniers relevés bancaires pour réaliser cette analyse. Cela vous permettra d'éviter les oublis.

Dresser un inventaire des charges récurrentes et essentielles

Les charges récurrentes et/ou essentielles pour vivre sont les plus faciles à identifier. Il s’agit principalement de :

  • votre loyer (ou des mensualités de remboursement du crédit de votre logement) ;
  • vos primes d’assurances (logement, responsabilité civile, voiture…) ;
  • vos charges d’énergie (électricité, gaz…) ;
  • vos abonnements divers (internet, téléphone, plateforme de streaming…) ;
  • courses alimentaires (hors restauration) : Ces dépenses peuvent être un peu plus difficiles à identifier dans la mesure où elles peuvent varier dans le temps. Nous vous recommandons de prendre une moyenne haute ;
  • frais de transport (essence, abonnement transport…).

En additionnant ces différentes charges, vous pouvez d’ores et déjà savoir s’il vous reste encore un peu de salaires. À défaut, il faudra trouver une solution pour optimiser ces dépenses puisque la situation ne sera pas tenable à moyen long terme.

En effet, d’autres dépenses “plaisirs” ou impromptues viendront se rajouter ce qui vous fera courir tout droit vers le surendettement.

Réduire les dépenses récurrentes

Avez-vous besoin d’un abonnement téléphone 100go / mois ? Votre facture de chauffage ne peut-elle pas être réduite en chauffant moins ou en installant par exemple des rideaux thermiques sur vos portes et fenêtres (en plus c’est mieux pour l’environnement) ? Est-ce que certaines plateformes de streaming sont indispensables ? N’est-il pas possible de privilégier des produits bruts moins coûteux pour vos courses que des produits transformés ?

Bref, il existe de nombreuses manières d’optimiser vos dépenses. Certes, cela demande de changer un peu ses habitudes, voire parfois de perdre un peu en confort, mais vous pourrez au moins économiser un peu d’argent que vous pourrez employer à des dépenses plaisirs ou à de l’épargne.

Lire aussi : Comment être plus écologique ?

Budgétiser les dépenses “plaisirs” ou exceptionnelles

Une fois les charges récurrentes et essentielles calculées, il convient de faire le bilan de votre reste à vivre.

Ce reste à vivre va vous permettre plusieurs choses :

  • réaliser des dépenses plaisirs ;
  • payer des dépenses exceptionnelles c’est-à-dire celles qui ne sont pas récurrentes, mais certaines quant à leur survenance (fournitures de rentrée scolaire des enfants, impôts sur revenu, dépenses d’habillement) ;
  • être mis de côté sous la forme d’une épargne de précaution et, éventuellement, d’un investissement.

En raison de l’irrégularité de ces dépenses, la seule manière de les quantifier est de les budgéter. Autrement dit, il convient de les transformer en charge fictive tous les mois (provision), même si elles ne se traduisent pas par une dépense en tant que telle (déclassement pour ceux qui sont à l’aise avec la comptabilité).

Vous pouvez, par exemple, budgéter chaque mois 100 euros en prévision de l’organisation d’un voyage pendant les vacances estivales.

Cela signifie en d’autres termes qu’à la fin de chaque mois, il devra au moins rester la totalité des sommes budgétée sur votre compte dès lors que la dépense n’a pas eu lieu.

Une partie pourra (devra) être placée sous la forme d’épargne de précaution.

Alimenter votre épargne de précaution pour provisionner certaines dépenses

Enfin, pour bien gérer la répartition de votre salaire, une partie devra être impérativement allouée à de l’épargne de précaution. Cette épargne a pour but de vous permettre de faire face aux dépenses imprévues du quotidien (réparation de votre voiture, frais de santé, réparations de votre logement…).

Bref, même avec la meilleure gestion budgétaire du monde, certaines dépenses ne seront pas anticipées. L’épargne de précaution vous sert alors à ne pas mettre à mal tous vos calculs de répartition de votre salaire.

D’une manière générale, il est recommandé d'avoir 3 mois de salaire en épargne de précaution. Le livret A, le LDDS et le LEP (à privilégier si vous êtes éligible) sont des solutions d’épargne idéales pour votre épargne de précaution puisque les fonds sont disponibles immédiatement et rémunérés à minima (contrairement à votre compte courant).

Une fois votre épargne de précaution constituée, vous pourrez envisager d’investir pour commencer à faire fructifier votre épargne sur des produits plus rémunérateurs tels qu’une assurance vie ISR.

Lire aussi : Faut il investir ou épargner ?

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Quel pourcentage de son salaire épargner ?

Si vous souhaitez mieux gérer votre salaire pour augmenter votre niveau d'épargne (et notamment constituer votre épargne de précaution), il est possible d’appliquer une méthode différente de celle présentée différemment. L’idée est de partir de l’objectif (taux d’épargne) pour en déduire les actions à mettre en œuvre dans la gestion de votre salaire pour y arriver.

Bien sûr, la méthode décrite précédemment s’applique aussi : il faudra déterminer vos charges récurrentes, budgéter vos charges exceptionnelles, etc., afin d'en déduire les postes d’économies.

Lire aussi : Combien mettre de coté par mois ?

La règle des 10 % d’épargne

La règle des 10 % est souvent citée sur internet. Il s’agit d’une méthode consistant basiquement à épargner 10 % de votre salaire chaque mois. Si vous gagnez 1 700 euros par mois, vous devrez alors épargner 170 euros.

Cette méthode a le mérite de la simplicité, mais se heurte à la réalité des cas particuliers : tout le monde ne peut pas se permettre de mettre une telle somme de côté chaque mois selon leur lieu de vie, leur nombre d’enfants à charge, etc.

Le taux d’épargne en fonction du reste à vivre

C’est pourquoi nous préférons nous fixer un objectif d’épargne en fonction du reste à vivre (comme nous l’avons calculé précédemment). Une fois les dépenses du quotidien payées et les dépenses contraintes exceptionnelles provisionnées, il est plus facile de faire un arbitrage entre consommation “plaisir” et épargne.

Bien gérer votre salaire pour améliorer votre taux d’épargne consiste à trouver le bon équilibre entre épargne et consommation plaisir. Vous pouvez par exemple faire une répartition à 50 50 et faire varier ce montant selon les périodes de l’année.

Comment augmenter facilement son taux d’épargne ?

Au-delà des méthodes généralistes consistant à épargner un pourcentage de votre salaire, il est possible de mettre en place des petites astuces pour augmenter plus facilement et rapidement votre épargne.

Lire aussi : Comment épargner efficacement ?

Optimiser ses dépenses pour transformer les économies en épargne

La première consiste à optimiser vos dépenses. Si vous ne vous êtes jamais posés sur vos différentes dépenses, c’est peut-être le bon jour pour vous en occuper et déceler des postes d’économies.

Suppression de certains abonnements, changement de forfait… En faisant l'exercice, vous pourriez économiser des sommes importantes que vous pourrez directement allouer à de l’épargne sans perdre en confort de vie.

Paramétrer des versements programmés sur votre contrat d’investissement

La meilleure manière pour ce faire est alors de transformer les sommes économisées mensuellement en épargne programmée. En effet, certains contrats d’investissement (comme notre assurance vie ISR ou notre Plan épargne retraite ISR) vous permettent de programmer des versements mensuels (que vous pouvez bien entendu arrêter à tout moment).

Il est alors possible de faire un versement mensuel automatisé du montant des sommes économisées sur vos dépenses récurrentes.

Les versements programmés sont par ailleurs une excellente solution pour vous astreindre à épargner et ainsi avoir une meilleure visibilité sur votre reste à vivre, sans avoir la culpabilité de ne pas mettre d'argent de côté.

Épargner les primes salariales dans le PER ou le PEE de votre entreprise

Enfin, à l’occasion de votre activité salariée, vous pouvez recevoir des primes d'intéressement et de participation versées par votre employeur. Ces primes peuvent être au choix récupérées par le salarié ou placées sur un plan d’épargne salariale.

En choisissant de les placer plutôt que de les retirer, vous bénéficiez d’un levier fiscal important puisque ces sommes ne seront pas soumises aux cotisations et à l’impôt sur le revenu.

Vous pourrez alors les investir dans un plan épargne retraite (PER) ou un plan épargne entreprise (PEE) pour les faire fructifier.

Une manière simple et efficace pour transformer vos revenus exceptionnels en épargne et ainsi réaliser certains projets de vie, comme votre retraite ou l’achat, à terme, de votre résidence principale !

Conseil de Goodvest : Votre employeur peut prévoir une politique d'abondement pour vous inciter à l’épargne (c'est-à-dire qu’il vous donne une somme d’argent supplémentaire pour les placer sur l’un des plans).

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