Banque écologique, banque verte ou banque éthique, sont des termes qui sont de plus en plus souvent utilisés. Car même si certains ne font pas de lien direct entre écologie et finance, la réalité est tout autre. Et c’est de ce constat que sont nées de nouvelles alternatives durables et responsables. On vous en dit plus.
Ecologie et finance : quel rapport ?
Quand on parle d’écologie, on ne pense pas toujours à parler de finance. Pourtant, la finance représente une grande opportunité pour s’engager pour un monde plus respectueux de l’environnement. Les banques participent à financer divers projets grâce aux dépôts des clients et ces projets ont un véritable impact sur la planète. Il conviendrait donc de les sélectionner avec la plus grande attention.
Aujourd’hui, les projets sélectionnés par les grandes banques françaises sont encore orientés vers les industries polluantes, notamment vers des projets qui développent les énergies fossiles : l’un des secteurs qui nuit gravement à la planète.
Ces investissements ne sont pas sans conséquences : l’empreinte carbone des 6 plus grandes banques françaises équivaut à 8 fois les émissions de Gaz à Effet de Serre de la France (source : rapport Oxfam).
Compte tenu du rôle majeur qu’ont les banques dans le dérèglement climatique, il est temps pour de nouvelles alternatives de voir le jour. Pour répondre aux enjeux de demain et pour montrer la voie d’une finance plus responsable, des jeunes acteurs indépendants vont venir proposer une nouvelle solution.
Comment être une banque écologique ?
Aucune définition officielle n’existe encore pour une banque écologique alors il est difficile de dire exactement ce qu’elle doit faire pour porter ce nom. Malgré tout, quelques pistes et bonnes pratiques existent.
Une banque écologique, par rapport aux banques traditionnelles, ne se limite pas une vision business des investissements. Il y a une réelle volonté à aller plus loin et à orienter les financements vers des projets plus responsables qui ont un impact positif sur l’environnement. Ces projets doivent également avoir un impact social et solidaire positif (tant pour les salariés que pour la collectivité).
Pour soutenir des projets durables et alignés avec la transition écologique, il y a déjà une nécessité de transparence. La banque doit savoir de quelle manière sont utilisés les dépôts des clients et ce, qu’importe leurs comptes (compte courant, produit d’épargne, etc.). C’est en connaissance de cause que les banques peuvent ensuite faire le choix d’orienter les financements vers des projets plus vertueux pour l’environnement.
Le premier choix qui peut être déterminant pour aller dans ce sens est de ne plus soutenir le secteur des industries fossiles (gaz, pétrole, charbon) en raison de leur nocivité pour l’environnement.
Il convient ensuite de trouver des projets alignés avec la transition écologique qui proposent des solutions pour le monde de demain : agriculture durable, mobilité douce, traitement des déchets, etc. Des projets qui permettent de développer les alternatives capables de nous armer et de nous adapter à un futur plus sobre.
L’émergences des banques vertes
Face à ce constat accablant, de nouveaux acteurs sont arrivés dans le secteur bancaire pour proposer une alternative plus responsable.
La grosse différence par rapport aux banques classiques est au sujet des investissements : les alternatives responsables s’engagent à ne soutenir que des projets et des secteurs qui sont alignés avec la transition écologique. Ainsi, les financements ne vont plus alimenter les projets polluants mais plutôt des jeunes projets porteurs de solution pour le monde de demain.
L’avantage de ce nouveau modèle est que pour le client, rien ne change. Ou presque.
Les offres proposées sont sensiblement les mêmes que dans les banques classiques, bien qu’elles sont moins nombreuses. Car oui, s’implanter sur le marché bancaire n’est pas si facile que cela.
Prenons l’exemple d’Helios qui est l’une des premières alternatives éthiques et qui, depuis février 2021, propose ses comptes aux particuliers. Ils peuvent y trouver tout le nécessaire pour un compte du quotidien avec : un compte courant, un compte commun et même un livret d’épargne. L’utilisation du compte est la même, à la différence qu’avec cet établissement, les clients sont certains d’être alignés sur leurs valeurs.
Classement des meilleurs banques écologiques en 2023
Le caractère écologique d’une banque est évalué selon 3 piliers :
- la finance durable
- le mode collaboratif
- la transparence
Pour réaliser un comparatif complet des écobanques, il convient de comparer les modèles d’impact. Effectivement, tous les nouveaux acteurs indépendants sont souvent adossés à des grandes banques et la traçabilité des dépôts peut être plus ou moins maîtrisée.
Pour retrouver le classement des meilleurs banques éthiques et choisir celle qui vous ressemble : https://www.helios.do/banque-ethique#top-6-banques
Peut-on faire confiance à ces nouveaux acteurs ?
La question se pose car comme dans de nombreux domaines, qui dit “écologie” dit “greenwashing”. Et c’est légitime.
De plus en plus de produits bancaires arborent des intitulés plus engagés, plus durables, plus solidaires. Mais qu’en est-il réellement ? Si vous posez la question à votre banquier, il risque de ne pas pouvoir vous en dire plus. Et ce n’est pas normal.
Les nouveaux modèles bancaires ont une logique plus durable mais également une volonté de transparence. Compte tenu de l’importance que représente l’impact de son compte en banque, chaque client devrait être en mesure de savoir ce que va financer, indirectement, son argent.
Pour reprendre l’exemple d’Helios, il y a effectivement une transparence complète sur les financements réalisés. Depuis l’application ou le site, les clients ont accès simplement à tous les projets soutenus depuis le début. Ainsi, ils ont la certitude de participer à un modèle aligné avec leurs valeurs.