Les avantages de l’investissement en bourse ne sont pas toujours bien compris de la part des épargnants. Beaucoup d'entre eux restent à l’écart des marchés financiers, le plus souvent par méconnaissance. Pourtant, les marchés actions présentent de nombreux avantages. Cette classe d’actifs est historiquement une des plus performantes et apparaît comme incontournable dans un patrimoine diversifié.
Il n’est point besoin d’être un expert pour investir en actions. Les épargnants peuvent s’appuyer sur l’expertise des gérants de fonds pour déléguer la sélection et la gestion du portefeuille d’actions sur lesquelles investir. Mieux encore, il est possible de déléguer directement le choix des fonds et la stratégie de diversification en optant pour une gestion pilotée telle que celle proposée par Goodvest.
Autre avantage, pour investir en bourse, les épargnants peuvent s’appuyer sur des dispositifs d’épargne tels que l’assurance vie ou le plan d’épargne en actions (PEA), simples et efficaces. Ils offrent des avantages fiscaux non négligeables et dans notre article vous verrez concrètement avec ces outils comment investir en bourse.
Cet article fait le point sur les bonnes raisons d’investir en bourse, et les points à savoir avant de se lancer.
Les actions cotées en bourse : une classe d’actifs incontournable
En France, de nombreux investisseurs ne jurent que par l’immobilier. Il est vrai que la pierre constitue un placement intéressant sur le long terme. Pour autant, est-il bien raisonnable de concentrer son patrimoine sur une seule classe d’actifs ? Rien n’est moins sûr.
En matière de gestion patrimoniale, la diversification est la clef du succès. Pour reprendre un dicton populaire : on ne met pas tous ses œufs dans le même panier.
Les marchés actions constituent une des 3 principales classes d’actifs, aux côtés de l’immobilier et des obligations. Chacune de ses classes d’actifs comportent des propriétés spécifiques. Ces actifs présentent une complémentarité intéressante pour optimiser le couple performance/risque de son patrimoine.
Bref. L’immobilier est un placement populaire, mais il ne doit pas éclipser les actions et les obligations, qui sont des classes d’actifs non moins importantes.
S’il faut retenir un chiffre pour saisir l’importance de la bourse, c’est celui de la valorisation globale des marchés actions cotées dans le monde : elle avoisine les 100 000 milliards de dollars. C’est tout simplement colossal.
Pour un épargnant français, l’exposition aux obligations se fait généralement via les fonds euros en assurance vie.
Si la bourse a mauvaise image auprès de certains épargnants, cela tient à plusieurs idées reçues que l’on peut facilement démysthifier. Dans l’imaginaire collectif, l’investissement en bourse serait l’apanage de spécialistes, tels que ces traders avec les yeux rivés sur leurs écrans d'ordinateur à suivre l’économie en temps réel.
Cette image est très éloignée de la réalité ! La majorité des investisseurs en bourse délègue la gestion de leur portefeuille d’actions à des fonds, notamment sur assurance vie. Et les gestionnaires de fonds s’occupent d’investir l’argent de leurs clients avec le souci de maîtriser le risque, ce qui passe notamment par l’élaboration d’une stratégie de diversification des investissements. On parle aussi de stratégie d’allocation dans le jargon des professionnels.
Il n’est donc pas besoin d’être un spécialiste pour investir en bourse. Les épargnants ordinaires délèguent tout simplement la gestion de leur investissement en bourse à des professionnels.
Diversification et performance
La diversification est un point essentiel pour optimiser le couple performance/risque de son patrimoine. Cela tient au fait que lorsque l’on diversifie son patrimoine sur différents actifs, la volatilité globale du patrimoine est inférieure à la moyenne pondérée des volatilités intrinsèques desdits actifs. Ce phénomène a notamment été décrit et rationalisé par Harry Markowitz et ses travaux sur la théorie moderne du portefeuille.
L’investissement en bourse permet de diversifier efficacement son patrimoine. En effet, les épargnants individuels ont facilement accès à des fonds en actions monde. Ainsi, avec une seule ligne en portefeuille, l’épargnant se retrouve investi sur diverses zones géographiques et divers secteurs d’activités.
Les fonds actions monde permettent une exposition aux marchés étrangers, que ce soit les actions d’entreprises basées en Europe ou aux États-Unis. Ainsi, l’épargnant peut tirer parti de la croissance mondiale. Par exemple, si l’on prend le cas de la période 2012-2022, les marchés actions américains ont délivré des performances sensiblement supérieures à celles des marchés européens. La bonne performance des marchés actions outre-Atlantique tient notamment à l'envolée des valeurs technologiques. Les géants de la tech sont essentiellement basés aux États-Unis.
Un épargnant français investi sur un fonds actions monde profite pleinement de l’essor de ces entreprises. Les fonds actions monde comportent une part importante d’actions américaines du fait de leur poids important dans l’économie mondiale.
Sur les 10 dernières années, la performance moyenne des marchés actions français avoisinent les 8 % par an en incluant les dividendes réinvestis. Tandis que les marchés actions mondiaux (en incluant les économies avancées telles que les États-Unis, l’Europe, et le Japon) affichent une performance moyenne annuelle supérieure à 10 % sur la même période !
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Mais il n’en demeure pas moins que sur le très long terme, les actions affichent historiquement d’excellentes performances.
Protection contre l’inflation
On entend parfois dire que l'inflation est l'ennemie des rentiers. La réalité est plus complexe. Cela dépend de la nature des placements sur lesquels l’investisseur (le rentier) est investi.
Les placements monétaires et obligataires sont négativement impactés par l’inflation.
Prenons l’exemple des livrets d’épargne ou des fonds euros en assurance vie. Ces deux placements ont un avantage : ce sont des placements sans risque de perte sur le capital investi. Pour autant, ce ne sont pas des placements sans risque si l’on élargit la notion de risque. En effet, ces 2 placements n’offrent pas de bonne protection contre l’inflation. Dans un environnement inflationniste durable, un rentier massivement investi sur ces 2 classes d’actifs verrait sa fortune fondre comme neige au soleil.
Les 2 classes d’actifs offrant une bonne protection contre l’inflation sont l’immobilier et les actions.
Pour l’immobilier, le mécanisme est bien compris. L’inflation, si elle est généralisée, entraîne une augmentation des prix des biens et des services. Le propriétaire d’un bien immobilier gagne sur les 2 tableaux : la valeur du bien immobilier s’apprécie, et le loyer peut être revalorisé à la hausse.
Pour les actions, le phénomène est semblable. En effet, l’inflation n’est rien d'autre que la hausse des prix des biens et services commercialisés par les entreprises. Ainsi, lorsqu’une entreprise augmente ses prix, toute chose égale par ailleurs, son chiffre d’affaires et ses bénéfices augmentent. De telle sorte que les investisseurs peuvent espérer une hausse des dividendes et donc de la valeur des actions. Durant les périodes de très forte inflation, ce scénario peut toutefois être mis à mal pour les entreprises qui subissent une hausse de leurs dépenses proportionnellement supérieures à celle de leur chiffre d’affaires et/ou une baisse de la demande. Pour cette raison, il est recommandé de diversifier ses investissements sur un grand nombre d’actions comme le font les gestionnaires de fonds d’investissement.
D’une façon générale, retenez que les actions offrent une bonne protection contre l’inflation sur le long terme.
Un investissement passif
L’investissement en bourse véhicule l’image d’un placement compliqué. Rien n’est moins vrai que cette idée.
Comme nous l’avons dit, les épargnants peuvent facilement investir en bourse au travers de fonds d’investissement en actions. En cas de doute sur le choix des fonds, l’épargnant peut déléguer davantage son investissement en passant par les services d’une gestion pilotée telle que celle proposée par Goodvest.
Ainsi, l’épargnant délègue non seulement le choix des fonds d’investissement, mais aussi le montant à allouer sur les différents fonds. Le gestionnaire adapte les placements et l’allocation du capital en fonction du profil de risque et des objectifs de l’épargnant.
En pratique, investir en bourse peut donc se faire très simplement et en y consacrant très peu de temps.
Et vous l’avez compris, la gestion est d’autant plus simple si l’on se tourne vers une gestion pilotée. L’épargnant épargne à son rythme, via des versements occasionnels ou programmés de façon périodique, et la gestion pilotée s’occupe de tout.
Des dispositifs d’épargne fiscalement attractifs
En France, la fiscalité applicable sur les revenus du capital n’est pas la plus faible qu’il soit dans le monde.
Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) taxe les plus-values et gains (intérêts, dividendes) des valeurs mobilières (les actions entrent dans cette catégorie) à hauteur de 30 %. En pratique, le taux d’imposition effectif est encore un peu supérieur dans le cas des contribuables soumis à la cotisation exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR).
Concernant les investisseurs immobiliers, leur niveau de taxation varie selon le type de location (location meublée ou location nue) et le régime d’imposition retenu (revenu foncier, loueur en meublé professionnel ou non, société civile immobilière, etc.). Aussi, certains mécanismes, tels que le déficit foncier, permettent de limiter le niveau de taxes. Des optimisations sont possibles mais elles requièrent de l’investisseur de bonnes connaissances pour mener une analyse poussée de son investissement, et l’aide d’un comptable est souvent nécessaire.
Pour les investisseurs en actions, les solutions permettant d’optimiser la fiscalité des gains sont beaucoup plus simples à mettre en œuvre !
Par défaut, les plus-values réalisées au moment de la revente d’actions ou de parts de fonds sont taxées à 30 % (PFU). Les dividendes sont également taxés à 30 %. Ce régime d’imposition s’applique sur les actions et fonds que l’épargnant loge au sein d’un compte-titres ordinaire (CTO).
Au sein d’un CTO, les épargnants disposent d’un premier levier pour optimiser la fiscalité de leur investissement. Ils peuvent investir via des fonds actions dit “capitalisants”. Cela signifie que les dividendes collectés par le fonds sont directement réinvestis par ce dernier plutôt que d’être redistribués aux épargnants. De cette façon, l’épargnant évite le frottement fiscal occasionné par la taxation des dividendes perçus en direct. Ces fonds capitalisants sont intéressants pour les épargnants se trouvant dans une phase de capitalisation de l’épargne.
Il est possible d’aller beaucoup plus loin en termes d’optimisation fiscale. Pour cela, il faut se tourner vers les 2 dispositifs d’épargne incontournables en France : le plan d’épargne en actions (PEA) et l’assurance vie.
Le plan d’épargne en actions (PEA)
Le plan d’épargne en actions (PEA) est ce que l’on appelle communément une “enveloppe”. Au sein du PEA, l’épargnant peut loger des titres d’entreprises cotées en bourse et non cotées, ainsi que des fonds d’investissement en actions.
Les plus-values réalisées à l’occasion de la revente d’actions ou de fonds et les dividendes ne sont pas taxés, tant que l’épargnant ne retire pas l’argent du PEA ! Cette absence de frottement fiscal est très avantageuse sur le long terme, car l’épargnant peut réinvestir la totalité de ses gains et faire boule de neige via le principe des intérêts composés.
L’autre avantage du PEA concerne sa fiscalité au moment des retraits du plan. Si le PEA a plus de 5 ans, les gains matérialisés à l’occasion d’un retrait ne sont taxés qu’à 17,2 %, c’est-à-dire le montant des prélèvements sociaux. En revanche, un retrait avant 5 ans entraîne la fermeture du PEA et l’imposition au PFU à 30 % sur la plus-value.
Les versements sur le PEA sont plafonnés à 150 000 euros. Chaque épargnant ne peut détenir qu’un seul PEA. Parmi les autres reproches que l’on peut faire au PEA, il y a le fait qu’il ne permet d’investir qu’en actions (ou fonds actions) européennes, ce qui n’est pas optimal en termes de diversification. Cela nécessite d’avoir des placements en dehors du PEA pour diversifier son épargne sur d’autres classes d’actifs et d’autres zones géographiques.
Incidemment, lorsque l’épargnant veut rééquilibrer son allocation (le pourcentage investi sur les différents actifs), il peut être contraint de devoir sortir de l’argent du PEA, ce qui implique une taxation.
L’assurance vie apporte une solution à toutes ces restrictions.
L’assurance vie
L’assurance vie est le placement préféré des Français. Pour étayer cette affirmation, il suffit de se pencher sur le montant global placé en assurance vie. Le total des encours investis en assurance vie est de l’ordre de 1800 milliards d’euros ! C’est plus du double de l’encours global investi sur les livrets.
Le succès de l’assurance vie ne doit rien au hasard.
Les épargnants peuvent ouvrir plusieurs assurances vie, et contrairement à d’autres dispositifs d’épargne, les versements ne sont pas plafonnés.
L’assurance vie permet d’investir en bourse. C’est même une enveloppe tout à fait indiquée pour cela. La quasi-totalité des assurances vie sont multisupports. Ainsi elles permettent à l’épargnant de placer son argent en fonds euro (un support sécurisé) et en unités de compte. Parmi les unités de compte, on trouve justement des fonds d’investissement en actions.
Les avantages fiscaux de l’assurance vie sont multiples. Tout comme le PEA, les gains réalisés au sein de l’enveloppe ne sont pas taxés tant qu’il reste dans l’enveloppe.
En cas de retrait de l’assurance vie, si le contrat a plus de 8 ans, l’épargnant bénéficie d’un abattement sur les plus-values imposables (4600 euros par an), de telle sorte qu’il ne paie que les prélèvements sociaux (17,2 %) sur la part des plus-values (la part des plus-values du retrait) ne dépassant pas l’abattement.
L’assurance vie est également fiscalement intéressante pour transmettre son patrimoine, les bénéficiaires du contrat profitent d’exonérations d’impôt sur la succession.
Déléguer la gestion de son assurance vie
Les épargnants peuvent faire le choix de déléguer la gestion de leur assurance vie. L’assurance vie Goodvie de Goodvest est justement proposée en gestion pilotée. Cela signifie que Goodvest s’occupe d’investir le capital de l’épargnant, en adaptant l’allocation en fonction de son profil.
Goodvest va un peu plus loin que d’autres gestions pilotées ordinaires, puisque l’entreprise sélectionne des fonds actions labellisés finance responsable et durable. Cela inclut notamment des critères permettant d’écarter les entreprises ayant une empreinte carbone trop préjudiciable pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris et limiter le réchauffement climatique.
Il est donc possible de mettre en harmonie ses placements en bourse et valeurs écologiques et éthiques.