L’assurance vie est une solution d'épargne permettant notamment d’investir en bourse facilement, et grâce à l'assurance vie ISR Goodvest dans des activités responsables et écologiques. En outre, elle permet de se constituer un capital et de le transmettre à ses proches dans des conditions fiscales avantageuses.
Ceci dit, pour constituer l'épargne de l'assurance vie, il faudra réaliser des versements réguliers et/ou ponctuels.
Ainsi, comment fonctionnent les versements dans une assurance vie ? Dans cet article, nous allons tout vous expliquer sur les versements.
En quoi consistent les versements sur une assurance vie ?
Un versement sur une assurance vie est une opération consistant à verser une somme d’argent sur votre contrat pour que l’assureur les place conformément à ce qui a été convenu. Il ne faut pas confondre versements et rachat qui est l’opération inverse (retrait d’une somme d’argent).
Les versements sur un contrat d'assurance vie peuvent être réalisés de manière régulière ou ponctuelle. Dans le premier cas, il s'agit d'un versement programmé, qui peut être mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel. Dans le second cas, il s'agit d'un versement unique, réalisé au bon vouloir du souscripteur.
Lire aussi : Quelle est la fiscalité applicable à un rachat partiel ou total d'une assurance vie ?
Versements et rachats : deux notions à ne pas confondre
De prime abord le terme versement peut paraître vague, mais à chaque mot sa signification en assurance vie. On parle de versement lorsque le souscripteur fait un virement (ou autorise un prélèvement) de son compte en banque vers son assurance vie.
À l’inverse, le rachat est l’opération par laquelle le souscripteur fait transférer des fonds de son assurance vie vers son compte en banque. Le rachat peut alors être partiel (une partie des avoirs sont conservés sur l’assurance vie) ou total (clôture du contrat d’assurance vie).
Les versements libres
La première forme de versement est communément appelée “versement libre” ou “versement ponctuel”. Il s’agit des versements effectués par le souscripteur à son bon vouloir. Les versements ponctuels peuvent par définition intervenir à tout moment : c’est le souscripteur qui décide de l'opportunité d’une telle action.
Les versements libres sont souvent réalisés lorsque vous avez un surplus d’épargne issu d’une opération exceptionnelle : vente d’un bien immobilier, héritage, indemnités de rupture d’un contrat de travail…
Les versements programmés vers une assurance vie
Il est aussi possible d'effectuer des versements programmés sur une assurance vie. Il s’agit de versements dont le montant est fixé à l’avance et effectué à échéance fixe (tous les mois, tous les trimestres, tous les ans…).
Prenant généralement la forme de versements mensuels, ces versements programmés sont particulièrement intéressants pour respecter votre objectif d’épargne. Il vous force (bien que vous pouvez l'arrêter à tout moment) à consacrer une partie de vos revenus réguliers à de l’épargne.
Par exemple, pour faciliter la gestion de votre budget, vous pouvez programmer vos versements vers une assurance vie le jour de paiement de votre salaire. Vous savez alors que vous pouvez dépenser le reste sans vous soucier d’en conserver une petite partie pour épargner.
Lire aussi : Combien mettre de côté par mois ?
Existe-t-il un versement minimum pour l’assurance vie ?
Bien que ce soit dans l’intérêt pour l'assureur que vous effectuiez des versements, il existe toujours un montant minimum qui dépend du contrat d’assurance vie.
Dans la plupart des cas, il y a une distinction entre le versement initial et les versements ultérieurs.
Le versement initial au moment de la souscription
Le versement initial est le premier versement que vous devez faire pour ouvrir votre assurance vie. L’assureur peut fixer librement le montant minimal requis pour le versement initial.
Par exemple, pour l’assurance vie ISR de Goodvest, le versement initial minimum est de :
- 1 000 € à l'ouverture, sans obligation de versement ensuite.
- Ou 500 € (300 € si moins de 26 ans) si vous vous engagez à verser 50 € par mois en versements mensuels.
Le montant minimum des versements ponctuels et programmés
Concernant les versements ultérieurs, le principe est le même : l’assureur fixe les conditions.
Ainsi, pour Goodvest, nous distinguons les deux types de versement soit :
- Versement ponctuel minimum : 100 euros ;
- Versement programmé minimum : 50 euros.
Peut-il y avoir des frais sur les versements ?
La plupart des assurances vie facturent des frais de gestion calculés sur le montant total de l’encours (c'est-à-dire les avoirs de votre assurance vie). Mais certaines assurances vie (généralement les assurances vie anciennes générations ouvertes auprès des banques) facturent aussi des frais sur les versements.
Si vous avez encore une assurance vie pratiquant des frais sur versements, nous vous conseillons vivement d’en changer (sauf exception). Dans la grande majorité des cas, les assurances vie en ligne (comme celle de Goodvest) ne pratiquent pas ce type de frais.
Nous les considérons comme particulièrement désincitatifs à l’épargne alors que notre but est de vous accompagner vers plus de responsabilités dans l’acte d’épargner et dans son usage.
Quel est l’âge idéal pour réaliser des versements vers une assurance vie ?
La question de l’âge pour les versements est importante pour au moins deux raisons :
- la capitalisation des intérêts ;
- la fiscalité applicable à l’assurance vie en cas de décès.
Maximiser la capitalisation des intérêts
L'assurance vie est une solution d’investissement vous permettant de capitaliser les gains réalisés. Le mécanisme est assez simple à comprendre : vos supports d’investissements (fonds d’investissement et ETF) génèrent des gains, ces gains sont à leur tour placés pour générer des profits, etc.
La capitalisation des intérêts est comparable à un effet boule de neige où la durée à toute son importance : plus vous investissez tôt, plus le phénomène de capitalisation sera important sur la durée.
Lire aussi : Comment investir son argent quand on est jeune ?
Fiscalité : les versements avant et après les 70 ans du souscripteur
L’assurance vie est prisée par les épargnants en raison notamment de ses avantages fiscaux et plus particulièrement sa fiscalité applicable lors du décès du souscripteur. Cette particularité fait de cette enveloppe fiscale un formidable outil de transmission patrimoniale. En effet, les bénéficiaires désignés dans le contrat perçoivent les sommes qui y sont logées sans passer par la case droit de succession.
À la place, une fiscalité spécifique est appliquée. Elle dépend notamment de l’âge du souscripteur au moment des versements :
- Pour les versements effectués avant les 70 ans du souscripteur : chaque bénéficiaire bénéficie d’un abattement de 152 500 euros ;
- Pour les versements effectués après les 70 ans : un abattement de 30 500 euros est partagé entre les bénéficiaires et le reliquat est intégré dans le calcul des droits de succession.
À noter que si des versements ont été réalisés avant et après les 70 ans du souscripteur, l'administration fiscale opère une ventilation pour appliquer le bon régime à chaque versement (et aux gains associés).
Conseil de Goodvest : Pour optimiser votre succession, il est alors possible de maximiser les abattements en réalisant des versements avant et après 70 ans.
Lire aussi : Quelle est la fiscalité de l'assurance vie en cas de décès ?
Les versements sont-ils imposables lors du rachat ?
Lorsque vous effectuez un rachat (ou retrait) d’une assurance vie, le montant retiré est composé de deux éléments :
- une part de versement ;
- une éventuelle part de gains (grâce aux placements).
Cela va de soi, mais mieux vaut le préciser : seuls les gains sont imposables. La part de versement n’est jamais imposable dans une assurance vie.
Pourquoi effectuer des versements sur une assurance vie ISR ?
Maintenant que vous savez tout sur les versements, reste à savoir sur quel type d’assurance vie faire des versements.
Généralement, vous avez le choix entre deux types d’assurance vie :
- l’assurance vie fonds euros à capital garanti avec de très faibles rendements (inférieurs à l’inflation) ;
- l'assurance vie en unité de compte où votre argent est placé de manière relativement opaque dans des fonds d’investissement eux-mêmes investis en majorité dans des actifs boursiers (donc avec un risque de perte en capital, mais un potentiel de rentabilité important).
Mais, il est aussi possible d’ajouter une nouvelle catégorie : l’assurance vie ISR. Elle fonctionne comme une assurance vie en unité de compte à la différence qu’elle est investie dans des fonds faisant la promotion des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Effectuer des versements sur ce type d’assurance vie, vous permet alors de placer votre argent d’une manière plus responsable.
Pour nous, ce n’est toujours pas suffisant en raison notamment des méthodologies variables utilisées par les fonds pour choisir leurs investissements et les risques de greenwashing en découlant.
C’est pourquoi nous avons décidé de créer la première assurance vie ISR alignée avec l’accord de Paris (+2° maximum) pour faire fructifier votre épargne dans un cadre compatible avec les objectifs climatiques tout en investissant dans des entreprises actrices du développement durable. Découvrez notre méthodologie dès maintenant, et pourquoi pas un premier versement ?