Devenir investisseur : comment bien investir quand on est débutant ?

  • Goodvest
24
July
2024

Si vous êtes en train de lire ces lignes, c’est que vous êtes débutant en investissement en quête de conseils divers pour bien investir. Mais, contrairement à de nombreux débutants, vous n’êtes pas tombé dans le piège de l’effet Dunning-Kruger (ou effet de surconfiance). Ce qui est déjà un bon début ! En effet, investir correctement quand on est débutant demande une bonne dose d’humilité et surtout connaître les grands principes de base de l’investissement.

Diversification, couple rentabilité risque, choix des placements… Nous vous livrons nos conseils d’investissement à destination des débutants (et pas que) !

Avant de vous livrer nos conseils pour bien débuter et mettre en place votre stratégie d’investissement, il nous apparaît nécessaire de faire quelques précisions sémantiques pour éviter les confusions.

En quoi consiste l’investissement ?

Investir c’est mettre à disposition des ressources dans le but d’accroître le stock de biens productifs. Ainsi, l’investissement consiste à fournir des capitaux (votre épargne) à des organisations (entreprises, collectivités, associations…) ou personnes (financer les études de vos enfants par exemple…) afin de leur permettre de produire des biens ou des services. En contrepartie, ces organisations (peut-être pas vos enfants, quoi que…) vous reverseront une partie des bénéfices réalisés. C’est le capitalisme dans sa forme la plus pure…

Lire aussi : Faut-il investir ou épargner ?

La différence entre la consommation et l’investissement

En ce sens, l’investissement se distingue de la consommation en ce que cette dernière vise simplement à subvenir à un besoin, sans contribuer directement à l’accroissement de l’appareil productif (consommation et investissement restent cependant étroitement interdépendants dans nos économies modernes).

Exemple : Pour vous expliquer simplement les choses, imaginons que vous achetiez une voiture électrique. Il s’agit d’une dépense de consommation si vous vous en servez pour vos déplacements du quotidien. À l’inverse, si vous comptez devenir taxi, il s’agit d’un investissement puisque cette dernière constitue votre capital productif en vue de fournir un service de transport de personnes. Cette distinction est fondamentale puisque si vous confondez investissement et consommation, il est fort probable que vous fassiez des erreurs de placement. Gardez au moins ces deux notions en tête :

  • En investissant intelligemment, vous vous enrichissez si vos placements sont fructifères.
  • En consommant, vous vous appauvrissez inéluctablement (mais cela est nécessaire, ne serait-ce que pour se nourrir). 

Votre enjeu personnel se situe donc au niveau de l’arbitrage entre consommation et investissement pour subvenir à vos besoins tout en faisant croître votre patrimoine. 

Lire aussi : Combien mettre de côté par mois ?

Conseil de Goodvest : Qu’entend-on par investissement intelligent ? Un investissement qui tient compte du réel. Par exemple, en considérant que la seule croissance possible sera celle qui respectera l’environnement et favorisera le développement humain. Autrement dit, il s’agit d’un investissement qui prêche en faveur d’un avenir durable, la seule véritable source de retour sur investissement à long terme, et qui permet de produire des choses utiles pour l’humanité. Ainsi, vous verrez que rentabilité et investissement socialement responsable sont loin d’être antinomiques !

Savez-vous que votre épargne pollue ?

Découvrez votre portefeuille d'investissement personnalisé, en accord avec vos valeurs

Pourquoi spéculer n’est pas investir ?

La spéculation est une opération financière ayant pour objectif de gagner de l’argent sur la fluctuation du prix de marché. Il s’agit donc d’un pari sur la valeur d’une chose à l’avenir. Contrairement à l’investissement, il est possible de spéculer sur tout et n’importe quoi : des montres de luxe, des cartes pokémon, des cryptomonnaies, des places de concert, des actions d’entreprises… Le gain du spéculateur est justifié par sa prise de risque sur le marché. Son travail consiste donc à prévoir les tendances de marché pour en tirer profit.

Mais contrairement à l’image de vautour cupide qu’on voudrait donner au spéculateur, il est un élément clé de l’écosystème de l’investissement : il accepte de prendre les risques à sa charge de ceux qui ne veulent pas en prendre. En effet, certains entrepreneurs et investisseurs ne veulent pas voir le prix de leur actif varier dans le temps, ils vont donc souscrire des produits financiers (contrat à terme par exemple) dont la contrepartie sera assumée par des spéculateurs.

Ceci étant dit, la spéculation ne vise en aucun cas à accroître directement l’appareil productif. Il joue néanmoins un rôle indirect dans sa valorisation quand la spéculation porte sur des actions d’entreprise, l’immobilier ou tout autre actif dont le sous-jacent porte sur la production de produits ou de services (donc pas les cryptomonnaies ni les cartes pokémon…).

Conseil de Goodvest : Nous vous recommandons de vous détourner des opérations spéculatives, surtout si vous êtes débutant. De nombreux travaux en finance ont démontré qu’il était quasiment impossible de “battre le marché” (théorie des marchés efficients). Cela signifie que la valeur de marché d’un actif intègre toutes les données disponibles de sorte que son évolution future est imprévisible. En suivant cette théorie, spéculer revient à jouer à la roulette dans un casino. Autrement dit, la rentabilité serait proportionnelle à la prise de risque.

Lire aussi : Spéculation boursière : une opportunité pour les particuliers ?

La notion de couple risque rentabilité : éviter les arnaques au placement

Après ces quelques précisions, nous pouvons enfin entrer dans le vif du sujet : le couple risque rentabilité. De nombreux débutants en investissement ne s’intéressent qu’à la rentabilité, c’est une erreur classique qui peut mener à des pertes financières importantes.

En effet, que vous soyez débutant ou déjà familiarisé avec les placements : la rentabilité s’apprécie toujours au regard de la prise de risque. Autrement dit, il faut toujours mettre en balance le gain potentiel avec la perte potentielle. Dès lors, si on vous propose des investissements à 30 % de rendement par an “garanti sans risque”, cherchez où se situe la prise de risque. Si vous ne la trouvez pas, continuez à chercher jusqu’à la trouver ! À titre de comparaison, un actif sans risque propose un rendement compris entre 1,5 % et 3 % en 2024, il est quasiment impossible a priori d’obtenir un rendement supérieur sans prendre un minimum de risques. Mais, comme nous le verrons, il est néanmoins possible de « maîtriser » le risque.

Bien que l’AMF veille au grain sur les arnaques au placement, mieux vaut ne pas être le patient zéro de toutes les publicités trompeuses en matière d’investissement.

Lire aussi : Risques financiers : comment les maîtriser ?

Conseil de Goodvest : Depuis trop longtemps, le risque et la rentabilité étaient les seuls paramètres pris en compte pour mesurer l’opportunité d’un placement financier. Désormais, dans un contexte d’urgence climatique et de prise de conscience environnementale, il apparaît opportun de prendre en considération des éléments extrafinanciers pour chaque investissement tels que son impact pour l’environnement et la société.

Lire aussi : À quoi correspondent les critères ESG ?

Investissement pour débutant : attention aux biais cognitifs !

Votre cerveau est un allié indispensable, mais peut aussi devenir votre plus grand ennemi.

La finance comportementale a mis en évidence de nombreuses situations où notre jugement et nos analyses sont faux en raison de l’existence de biais cognitifs.

Le biais rétrospectif

L’un des plus courants en matière d’investissement et le plus répandu chez les débutants est le biais rétrospectif. Il consiste pour un investisseur à surestimer rétrospectivement un événement passé en pensant qu’il aurait pu être prévu avec davantage de clairvoyance. En d’autres termes, il s’agit d’un déni de hasard. Cela revient à regarder la courbe du bitcoin et se dire qu’il aurait fallu investir en 2009 lorsqu’un Bitcoin valait seulement 0,001 dollar. En vérité, il aurait été impossible de prévoir raisonnablement que la création d’une monnaie numérique par un individu isolé aurait généré 12 ans plus tard un tel engouement. On peut toujours refaire l’histoire après coup…

Le biais moutonnier

L’autre biais cognitif pouvant vous conduire à des erreurs d’investissement notables est le biais moutonnier. Ce biais cognitif vous pousse à percevoir un actif comme une opportunité en raison de sa couverture médiatique importante et de l’engouement populaire qu’il suscite. La valeur de l’actif se trouve alors complémentent décorrélée des fondamentaux économiques du sous-jacent (entreprise, bien immobilier, etc.). On peut penser par exemple à l’entreprise Tesla dont la capitalisation boursière a dépassé la capitalisation de Toyota en juillet 2020 alors que leurs parts de marché respectives sont sans commune mesure. La surmédiatisation ainsi que les fantasmes et attentes nourrissant la personne d’Elon Musk ont grandement contribué à cette situation. De fin 2021 à juin 2024, Tesla a perdu 50 % de sa valorisation.

En tout état de cause, la combinaison entre biais moutonnier et biais rétrospectif peut entraîner de nombreux investisseurs débutants en plein cœur de bulles spéculatives faisant courir un vrai risque pour leur épargne. N’oubliez jamais : les performances passées ne présupposent pas des performances futures. Un cycle baissier précède toujours un cycle haussier !

Conseil de Goodvest : Il existe de nombreux autres biais cognitifs pouvant affecter votre discernement comme le biais de confirmation (sélection d’informations renforçant notre croyance initiale) ou l’aversion à la perte (accorder plus d’importance à la perte qu’à un gain). Pour les éviter au maximum, soyez critique envers vous-même et confrontez-vous au maximum à la contradiction avec des avis opposés aux vôtres (cela ne vaut pas que pour la finance !).

Comment limiter ses risques de perte quand on est débutant en investissement ?

Reste à savoir désormais comment éviter les biais cognitifs et gérer son risque pour limiter les pertes sur vos investissements. Quand on investit en tant que débutant (le conseil est aussi valable pour les autres), il faut respecter 3 grands principes :

  • Définir ses objectifs d’investissement et son horizon de placement.
  • Diversifier suffisamment son portefeuille.
  • Disposer d’une épargne de précaution.

Définir ses objectifs et son horizon de placement

Lorsque vous investissez, vous avez forcément un objectif en tête. Par exemple, en investissant avec l’assurance-vie Goodvest, votre objectif peut être de générer des revenus complémentaires importants en finançant des entreprises respectueuses de l’environnement.

Ces objectifs peuvent aussi être :

  • Préparer votre retraite
  • Constituer un apport pour acheter votre résidence secondaire ou une résidence principale
  • Financer les études de vos enfants
  • Contribuer au financement de la transformation énergétique…

Selon les objectifs de votre épargne, vous pouvez déterminer un horizon de placement c’est-à-dire la durée pendant laquelle vous investissez avant de récupérer votre capital. L’horizon est un élément clé de la gestion du risque puisqu’il va vous permettre de moduler votre exposition à la volatilité du marché. En finance, la volatilité permet de quantifier l’ampleur d’une variation du prix d’un actif sur le court terme. Plus la volatilité est élevée, plus le risque de perte à court terme est important. En investissant sur le temps long (10 ans par exemple) et selon les actifs dans lesquels vous investissez, vous supprimez les effets de volatilité. Cela vous permet de bénéficier des tendances haussières de long terme de la plupart des actions d’entreprise ou de l’immobilier. En témoigne par exemple l’indice Dow Jones sur les 10 dernières années.

L’importance de bien diversifier son portefeuille

L’autre méthode connue pour limiter votre risque de perte est la diversification de votre portefeuille. Vous connaissez certainement l’adage : “ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier” ; la notion de diversification suit le même raisonnement.

L’objectif de la diversification est d’investir dans plusieurs types d’actifs de sorte que les pertes potentielles des uns soient comblées par les gains des autres. Cela limite votre prise de risque à condition que vos actifs ne soient pas trop corrélés entre eux (c’est-à-dire qu’ils ne suivent pas les mêmes tendances de marché).

Exemple : Pour reprendre l’exemple précédent, vous avez une conviction sur l’avenir de l’automobile électrique, notamment avec l’avènement de l’entreprise Tesla. Forcément, en 2021, vous pensiez comme beaucoup de personnes que Tesla allait devenir un acteur incontournable de la mobilité électrique. Vous achetez donc des actions Tesla. Pour diversifier au minimum, vous investissez dans d’autres entreprises du même secteur telles que Toyota : 

  • Entre 2021 et 2024, Tesla a perdu 50 % de sa valorisation.
  • Entre 2021 et 2024, Toyota a gagné 70 %.

Grâce à la diversification, votre portefeuille affiche une performance positive là où votre seule conviction pour Tesla vous aurait fait perdre 50 % de votre capital. Pour assurer une bonne diversification sectorielle, vous auriez pu aussi investir en une seule transaction dans un ETF spécialisé dans la mobilité électrique, regroupant les entreprises cotées actrices dans ce secteur.

Lire aussi : Comment bien diversifier son portefeuille ?

Conseil de Goodvest : Pour diversifier facilement sans connaissance financière, vous pouvez passer par une enveloppe fiscale composée d’ETF tels que l’assurance-vie de Goodvest. Notre assurance-vie propose un certain nombre de supports d’investissement (fonds d’investissement et ETF) composé d’une multitude d’actifs pour assurer une diversification suffisante. Afin de moduler la prise de risque, vous pouvez faire varier la portion de fonds obligataires (fonds dont le capital est composé d’obligations à faible risque) de sorte que votre portefeuille est toujours adapté au niveau de risque qui vous correspond.

Lire aussi : assurance-vie et ETF : le combo gagnant ?

Ouvrez une assurance vie ISR

Découvrez votre portefeuille d'investissement personnalisé, en accord avec vos valeurs

Bénéficiez de 3 mois de frais offert avec le code promo blog

Le rôle de l’épargne de précaution

Enfin, quand vous investissez dans des actifs dont le capital n’est pas garanti (action, immobilier, parts de fonds d’investissement…), il y a un risque de perte. Même en diversifiant convenablement et en investissant sur le temps long, vous pouvez essuyer des pertes.

C’est pourquoi il est impératif de placer uniquement de l’argent que vous êtes en mesure de perdre. Pour ce faire, il faut donc absolument disposer d’une épargne de précaution. Il s’agit d’une épargne à court terme dans laquelle vous pouvez puiser pour faire face aux dépenses inattendues de la vie courante (réparation de votre voiture, compenser une perte temporaire de revenu…). Cette épargne de précaution vous permet de respecter vos objectifs de placement, sans être obligé de liquider vos investissements avant le terme que vous vous êtes fixé !

Pour être efficace, votre épargne de précaution doit être logée dans un produit à capital garanti proposant des facilités de retrait suffisantes tel que : 

  • Un livret bancaire (livret A, LDDS…). 
  • Une assurance-vie fonds euros.

Lire aussi : Faut-il investir dans un fonds euros en 2024 ? 

Conseil de Goodvest : Attention, les produits à capital garanti proposent une très faible rentabilité de sorte qu’ils ne sont pas adaptés pour un placement à moyen/long terme ! 

Quels sont les meilleurs investissements pour les débutants ?

Maintenant que nous avons abordé les grands principes de l’investissement pour débutant, il convient de s’intéresser aux produits d’épargne adaptés aux débutants.

Investir en bourse quand on est débutant : une bonne idée ?

De plus en plus de plateformes de trading fleurissent ayant pour but de permettre aux particuliers d’investir sur les marchés financiers. Investir directement en bourse quand on est débutant est rarement une bonne idée en raison de la complexité et du temps nécessaire à gérer correctement l’allocation de son épargne. Il faudra en somme vérifier chaque valeur, mesurer les coefficients de corrélation entre elles pour assurer une diversification suffisante, apprécier la valorisation du cours par rapport aux fondamentaux économiques… Bref, il s’agit en réalité d’un travail de professionnel de l’investissement particulièrement chronophage. Il est peu probable que vous arriviez à obtenir un retour sur investissement suffisant sans que cela soit dû à la chance du débutant (cf la théorie des marchés efficients).

Pour débuter et limiter vos risques de perte, nous vous conseillons plutôt d’investir dans des fonds d’investissement (OPCVM ou ETF) via une assurance-vie par exemple (pour bénéficier des allégements fiscaux). Pour le cas des OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières), ces fonds vont gérer pour vous tous les arbitrages nécessaires et la sélection des bons actifs financiers pour vous offrir un rendement satisfaisant au regard de la prise de risque. Toutefois, dans la mesure où les OPCVM ont des frais de gestion beaucoup plus élevés que les ETF, il est préférable de vous orienter vers une enveloppe en gestion pilotée composée d’ETF pour réunir le meilleur des deux mondes :

  • Le potentiel de rendement des ETF est plus élevé en raison de l’absence d’arbitrage en leur sein et des faibles frais de gestion en découlant.
  • La gestion de vos investissements se fait automatiquement au niveau de l’enveloppe grâce à la gestion pilotée.

Conseil de Goodvest : Puisque notre crédo est l’investissement responsable, nous proposons dans nos contrats d’investissement en gestion pilotée des ETF dédiés à la transition écologique permettant d’allier rentabilité et financement d’entreprise jouant un rôle réel dans la transition écologique mondiale (garanti sans greenwashing !).

Lire aussi : Les meilleurs ETF pour votre assurance-vie ISR

Les livrets d’épargne et placements financiers sans risques

Quand on est débutant en investissement, on a tendance à s’orienter vers des produits de placement simple souvent suite aux conseils de notre conseiller bancaire (qui est souvent plus un commercial en produit financier qu’un véritable conseiller soit dit en passant…). Ce dernier va probablement proposer des livrets d’épargne réglementés. Ces derniers souffrent néanmoins d’un rendement trop faible pour combler l’augmentation générale des prix (inflation) de sorte que la valeur réelle de votre épargne diminue à mesure que le temps passe.

Toutefois, les livrets bancaires ne sont pas à bannir totalement de votre patrimoine financier. La plupart permettent de financer des projets à impact social positif tels que le livret A ou le LDDS (livret développement durable et solidaire) bien que ce dernier peut souffrir d’un manque de transparence quant à l’usage des fonds collectés. Ceci dit, il s’agit de placement adapté pour constituer votre épargne de précaution au côté de l’assurance-vie fonds euros.

 

 

Rendement moyen 2023

Rendement réel (inflation 2023 à 4,9%)

Caractéristiques notables

Note ISR /5

Livret A

3 %

- 1,9 %

  • Placement sans risque permettant de retirer facilement son épargne
  • Plafond de versement : 22 950 €

3

LDDS (livret développement durable et solidaire)

3 %

- 1,9 %

  • Placement sans risque permettant de retirer facilement son épargne
  • Plafond de versement : 12 000 €

3

Fonds euros (via une assurance-vie ou un contrat de capitalisation)

2,5 %

- 2,4 %


  • Selon le contrat choisi, les retraits peuvent être plus ou moins difficiles
  • Ne finance pas des projets responsables et solidaires (sauf exception)

1

PEL (Plan épargne logement)

2,25 %

- 2,68 %

  • Placement sans risque pour constituer un apport pour un achat immobilier
  • Épargne bloquée pendant 4 ans
  • Les rendements sont trop bas pour couvrir l’inflation des prix de l’immobilier
  • Le taux privilégié du prêt épargne logement est inutile en période de taux bas

1

CEL (Compte épargne logement)

2 %

- 1,9 %

  • Similaire au PEL, mais l’épargne n’est pas bloquée

1

LEP (Livret épargne populaire)

6 %

+ 1,1 %

  • Réservé à un public spécifique respectant un plafond de ressource
  • Finance en partie des projets locaux et la construction de logements sociaux
  • Plafond de versement : 7 700 €

3

Lire aussi : Quel est le meilleur placement bancaire en 2024 ?

L’immobilier est-il un investissement adapté pour les débutants ?

Vous le savez certainement, l’immobilier est le placement préféré des Français. Son côté tangible et la sensation que les prix de l’immobilier ne font que grimper y sont pour beaucoup ! De plus, la possibilité d’emprunter pour investir est un atout qui joue un rôle fondamental dans la rentabilité de ce type de placement. En effet, l’emprunt permet de démultiplier la rentabilité grâce au mécanisme de l’effet levier.

Pour autant, l’immobilier n’est pas un investissement sans risque. Il nécessite une gestion immobilière particulièrement chronophage et parfois complexe à mettre en œuvre. Dès lors, si vous êtes débutant ou n’avez pas la fibre pour ce type de placement, nous vous déconseillons l’investissement locatif en nom propre. Orientez-vous plutôt vers la pierre papier ou l’investissement locatif clé en main si vous comptez emprunter pour investir. Si vous souhaitez seulement placer votre épargne sans emprunter, la pierre papier et le crowdfunding immobilier sont aussi une bonne alternative.

 

 

Rentabilité brute espérée** (hors effet levier)

Niveau de risque /5

Niveau de complexité (gestion et sélection des investissements) /5

Investissement locatif en nom propre

6 %*

3,5

3

Pierre papier (SCPI, OPCI, SIIC…)

4%

2

3

Crowdfunding immobilier 

9%

3

2

Investissement locatif clé en main

6%*

3

1

**La rentabilité espérée est la rentabilité moyenne à laquelle la plupart des investisseurs s'attendent. Il s'agit d'un consensus de marché qui n'a pas forcément de lien avec la réalité. Elle ne correspond en aucun cas à la rentabilité effective, surtout en ce qui concerne les actions cotées ou les produits financiers ne garantissant pas le capital et le rendement. Investir dans des supports financiers non garantis présente des risques de perte en capital.

L’assurance-vie en gestion pilotée : l’investissement idéal pour les débutants ?

Pour profiter de la performance des marchés boursiers tout en assurant une diversification, il est possible de s’orienter vers des fonds de gestion ou des ETF (fonds indiciels). Mais, le problème reste le même qu’avec l’achat d’actions cotées : comment choisir ses fonds d’investissement et comment s’assurer qu’ils investissent dans des secteurs en accord avec vos principes moraux ?

Pour répondre à cette problématique, la solution est toute trouvée : l’assurance-vie ISR en gestion pilotée. Au lieu de détenir des parts de fonds via un compte titre ordinaire, vous pouvez utiliser l’assurance-vie afin de bénéficier d’avantages fiscaux. Chez Goodvest, nous vous proposons une gestion pilotée de votre assurance-vie. Cette méthode de gestion consiste à vous proposer d’investir dans différents fonds d’investissement en fonction de vos objectifs de placement et de votre profil de risque. Spécialistes de l’investissement social et responsable, nous assurons pour vous l’allocation optimale de votre assurance-vie uniquement sur des fonds sélectionnés par nos soins dédiés réellement à l’investissement responsable (sans greenwashing). Une solution idéale pour les débutants permettant de cumuler performance financière et participer à l’effort commun vers un monde plus durable.

Ouvrez une assurance vie ISR

Découvrez votre portefeuille d'investissement personnalisé, en accord avec vos valeurs

Bénéficiez de 3 mois de frais offert avec le code promo blog

FAQ

Nos derniers articles

Ensemble, changeons l’épargne

Une vision de l’investissement qui va au-delà des critères financiers.