Lumière sur six actions de notre quotidien qui polluent la planète sans que nous le sachions !

  • Goodvest
28
October
2021

Depuis quelques années, les consciences s’éveillent petit à petit et beaucoup essayent déjà à leur échelle de faire quelques gestes simples pour soulager notre planète. Or malgré les précautions et actions qui ont été entreprises, il faut prendre conscience que la pollution que nous produisons au quotidien ne vient pas uniquement “des déchets jetés par terre”.

Dans cet article, nous avons sélectionné six actions qui sont inscrites dans notre quotidien et qui, sans que nous ne le sachions forcément, participent à polluer notre planète. Pour chacune de ces actions nous vous conseillerons des alternatives possibles.

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1) Envoyer des mails

Il faut savoir que vous polluez en écrivant un mail. Les mails stockés ou les mails non lus sont d’autant plus polluants. Surprenant n’est-ce pas ? Pas tant que cela, car la pollution numérique est aussi réelle que la pollution aérienne. Pour information, un mail représente 4 g de CO2 et des mails gardés dans votre boîte mails correspondent à 10 g de CO2 pour chaque mail stocké par an. Cela ne signifie pas grand-chose pour vous, mais environ 281 milliards de mails sont envoyés chaque jour, c’est donc 410 millions de tonnes de CO2 produites par an.

Selon l’ADEME (l’Agence de la transition écologique), les mails envoyés par une entreprise de 100 employés sont aussi polluants que 14 allers-retours Paris-New York en avion.

Pour limiter vos émissions de CO2, nous vous recommandons de privilégier l’échange humain quand cela est possible et d’adopter de bonnes habitudes :

  • Priorisez vos envois
  • Triez votre boîte mails et faites-y régulièrement le ménage !
  • Désabonnez-vous des newsletters que vous ne lisez pas, car comme nous avons pu le voir plus tôt, le stockage de mail pollue plus que l’envoi d’un mail, tout simplement parce que cela nécessite plus d’énergie.

Tips Goodvest :

Il existe des outils, comme Cleanfox, qui vous permettent de facilement vous désabonner des newsletters que vous ne lisez plus depuis longtemps.

2) Commander en ligne

Il est vrai que la possibilité de faire des achats en ligne a révolutionné nos habitudes de consommation. Nous n’avons plus besoin de faire la queue et de courir avant la fermeture du magasin. Dans le contexte actuel, ce mode de consommation a d’ailleurs explosé. Cependant, la vente en ligne est un véritable désastre environnemental. Tout d’abord la livraison des marchandises contribue à la pollution sonore, car la volonté d'être toujours livré plus vite implique des allers-retours continus des camions dans les villes. De plus, pour répondre à la demande de la livraison toujours plus rapide, certains transporteurs quittent les entrepôts avec des camions vides. Ce qui signifie que moins les camions sont pleins, plus les émissions de CO2 par article commandé en ligne sont élevées.

Concernant les emballages utilisés pour les transports, ils produisent de nombreux déchets nuisibles pour notre environnement. Par exemple, 43 % du contenu des emballages contient uniquement de l’air. C’est donc inutilement volumineux. D’autres colis pourraient être transportés à la place de ces espaces vides qui, en plus, nécessitent davantage d’emballage.

L’aspect pratique de la vente en ligne est indéniable. Voici quelques conseils afin de rendre vos habitudes de consommation en ligne durables et responsables de l’environnement.

  • Attention à l’achat compulsif (sur consommation et sur pollution)
  • Évitez, quand vous le pouvez, de retourner des colis, n'achetez que ce dont vous êtes sûrs d'avoir besoin et priorisez les retraits en magasin. En 2019, 110 millions de colis Amazon ont été retournés.
  • Choisissez la livraison la moins rapide, cela évitera des camions vides, votre portefeuille vous en remerciera et de plus, vous limiterez vos émissions de CO2.
  • Priorisez une livraison dans un point relais, car cela permet aux transporteurs de faire moins de trajet et livrer plusieurs colis en même temps.
  • Si possible, venez récupérer votre colis à pied pour diminuer au maximum votre empreinte carbone.

3) Regarder Netflix

Cette information peut être dure à digérer, mais oui, chill devant Netflix contribue à la pollution numérique. Pour la première fois depuis sa création, Netflix a communiqué sur ses émissions carbone : 1 h de streaming sur la plateforme correspond à 100 g de CO2. Cela équivaut à 40 minutes de climatisation à 1000 watts.

Comment est-ce possible ? Le streaming vidéo correspond à 60% des données sur internet, comme nous avons pu voir précédemment pour le poids d’un mail envoyé, celui d’une vidéo est beaucoup plus élevé (environ 300 000 fois plus élevé). Plus la vidéo sera longue et en bonne qualité, par exemple en 4k et plus elle va consommer et donc polluer.

Tips Goodvest :

Afin de diminuer vos émissions de CO2 lorsque vous regardez des vidéos en ligne, il faut prioriser l’utilisation du Wi-fi plutôt que celle de la 4G. Vous pouvez aussi réduire la qualité de la vidéo et enlever la fonctionnalité “lecture automatique”. Enfin, évitez de vous endormir devant Netflix, cela vous évitera, en prime, d’être complètement perdus lorsque vous voudrez continuer votre série.

4) Consommer des produits de beauté

Eh oui, même la simple action de faire sa toilette contribue à la dégradation de notre environnement. Vous pouvez évidemment faire quelques gestes pour ne pas gaspiller l’eau, mais certains produits de beauté dont vous ne vous doutez probablement pas polluent d’une manière ou d’une autre.

Vous pouvez, par exemple, retrouver des traces de microplastiques dans certaines compositions de vos gommages, de vos dentifrices ou même de vos produits de beauté liquides comme le shampoing, le gel douche, la crème hydratante, etc. Quasiment partout pour faire simple. Ces particules de plastiques nuisent à notre environnement, car ce sont des produits que l’on rince et qui finissent par se retrouver in fine dans la mer.

L’été, notre peau est surexposée au soleil, pour la protéger, nous utilisons de la crème solaire. Saviez-vous que la crème solaire participe à la pollution de nos océans ? En effet, certains composants chimiques dans la crème solaire sont nocifs pour les coraux et chaque année, 14 000 tonnes de crèmes solaires finissent dans nos mers.

Tips Goodvest :

Pour protéger notre planète, nous vous recommandons de bien choisir vos produits. Cela nécessite uniquement de vérifier la composition de vos produits de beauté, d’identifier les composants nocifs et de vous tourner de préférence vers des cosmétiques Bio. Il existe maintenant beaucoup de marques abordables labellisées Bio.

5) Faire le ménage

Aujourd’hui, vous pouvez nettoyer votre salle de bain à moindre effort. Mais à quel prix ? Les produits ménagers que vous utilisez sont majoritairement composés d’éléments chimiques. Selon l’ADEME, on y retrouve jusqu’à 900 substances chimiques, comme dans certaines bougies, encens, peintures, etc. En conséquence, lorsque vous nettoyez votre foyer, l’air que vous respirez est 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur. Cela a des conséquences nocives sur notre santé comme des difficultés respiratoires, des vertiges, des nausées, et même des allergies.

Qu’en est-il de la lessive ? De manière générale, laver son linge grâce à une machine à laver pollue énormément, car faire une lessive consomme de l’eau, de l’électricité et les produits ménagers produisent des déchets plastiques et chimiques. Sachant que les ménages Français font en moyenne 5 lessives par semaine, cette pollution n’est pas à prendre à la légère. De plus, certains vêtements sont fabriqués à partir de plastique comme les vêtements de sport. Lorsque vous lavez ces vêtements, des particules de microplastiques finissent par se détacher du vêtement et terminent dans nos canalisations.

Concernant l’impact environnemental sur notre planète, la plupart de nos produits ménagers finissent dans nos eaux usées avant d’être acheminées vers des stations d’épuration. Toutes les molécules chimiques et les microplastiques ne sont pas complètement éliminés et finissent par atteindre nos fleuves et nos mers.

Tips Goodvest :

Pour diminuer ces effets néfastes, vous pouvez vous tourner vers des produits ménagers biodégradables ou alors faire vos propres recettes maison, par exemple celle de la lessive à base de savon de Marseille.

6) Faire des achats

En France, selon l’association Zéro Déchet Strasbourg, environ 12,5 milliards de tickets de caisse sont imprimés chaque année. Ces tickets ne sont pas imprimés dans du papier ordinaire. En effet, il faudrait 25 millions d’arbres coupés, 18 milliards de litres d’eau et 22 millions de barils de pétrole pour leur fabrication. (jolie recette !) Car le papier fabriqué est thermique, cela permet aux écritures d’apparaître lorsque votre ticket sort de la machine. Cependant, ce papier contient aussi du BPA (bisphénol A), un perturbateur endocrinien, qui est cancérigène pour les êtres vivants.

Depuis janvier 2020, l’Europe interdit l’usage du BPA dans le papier thermique à une concentration égale ou supérieure à 0,02 % en poids. Les fabricants de tickets ont donc substitué le BPA par un équivalent : le bisphénol S (BPS) ou le bisphénol F (BPF). Nous ne connaissons pas encore les effets de ces derniers sur notre santé, mais il ne serait pas surprenant qu’il y ait des risques étant donné leurs similitudes avec le BPA.

Enfin, les tickets de caisse ne sont pas recyclables à cause de leur taille et de leur composition chimique qui risque de contaminer les autres déchets recyclables.

Tips Goodvest :

Ce que vous pouvez faire, c’est de refuser le ticket de caisse si possible ou de demander une version digitale. En réalité, il faudrait aussi que les commerces proposent la possibilité de visionner ou de télécharger le ticket de caisse via une application, d’imprimer le ticket de caisse à la demande du client et d’utiliser des rouleaux de papier recyclables.

Pour conclure, nous sommes conscients que tous ces efforts peuvent faire beaucoup, surtout d’un coup. Certaines habitudes peuvent être difficiles à changer. De plus, il ne faut pas oublier que les actions quotidiennes de la population ne sont pas les principales sources de pollution dans le monde. Les plus grands pollueurs sont avant tout les grandes industries. Ces dernières ne changent pas leurs façons de faire, encouragées par le peu de réglementations existantes pour limiter leurs impacts nocifs sur l’environnement. Les Etats sont donc également coupables à cause de leur manque de mesures pour réguler les entreprises.

L’important c’est que vous ayez conscience de la pollution qui vous entoure ainsi que des alternatives eco-friendly et durables qui existent pour VOUS et que cela ne devienne pas une corvée mais réellement une habitude saine, et durable dans le temps. Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité.

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